Avoir le courage de ne pas être aimé


Introduction
Avoir le courage de ne pas être aimé de Koga Fumitake & Ichiro Kishimi n’est pas un livre qui a bouleversé ma vie, mais je l’ai trouvé assez juste et éclairant pour avoir envie de partager ici quelques idées qui pourraient vous parler.
Je pense souvent à ceux qui se sentent prisonniers de leurs difficultés relationnelles ou plus généralement, de leur "destin". Avec cet article, je souhaite vous relayer des clés pour vous aider à vous libérer.
À travers une conversation entre un jeune homme en quête de vérité et un philosophe inspiré par la pensée d'Alfred Adler, ce livre propose une vision profondément libératrice de la vie. Une psychologie où l’on cesse d’être prisonnier de son passé ou du regard des autres, pour choisir en conscience la personne que l’on veut devenir.
Voici les 6 enseignements qui m’ont le plus touchée – et que j’ai envie de partager ici, en toute simplicité.
🌿 6 enseignements pour vivre plus libre selon Adler
1. 🌱 Tu n’es pas défini·e par ton passé
La psychologie adlérienne nous invite à lâcher cette croyance que notre histoire détermine qui nous sommes.
Ce n’est pas notre passé qui nous gouverne, mais le sens que nous lui donnons.
Autrement dit : tu n’es pas obligé·e de rester dans le rôle que tu as appris à jouer. Tu peux changer, ici et maintenant.
2. 🎯 Tout comportement a un but
Ce que nous faisons – ou ne faisons pas – sert toujours un objectif, même inconscient.
Un exemple ? Échouer peut être une manière de ne pas prendre de risque. Se renfermer, une façon de ne pas être rejeté·e.
Lorsque tu identifies le but derrière ton comportement, tu reprends ton pouvoir d’agir autrement.
3. 🤝 Les problèmes sont (presque toujours) relationnels
Selon Adler, la majorité de nos souffrances naissent dans le lien à l’autre : sentiment d’infériorité, comparaisons, dépendance à l’approbation…
C’est en travaillant notre manière d’être en relation que nous nous libérons réellement.
4. ✨ Le besoin de reconnaissance est un piège
Nous vivons souvent dans la peur de déplaire, de ne pas être aimé·e, d’être rejeté·e.
Mais vivre pour plaire, c’est renoncer à soi.
Adler propose un renversement : et si le vrai courage, c’était d’être soi, même au risque de ne pas être aimé·e par tous ?
5. 🔄 Ce qui ne t’appartient pas ne te regarde pas
Un principe essentiel de sa pensée : séparer les tâches.
Par exemple : ce que l’autre pense de moi, c’est sa tâche, pas la mienne. Ce que je ressens, c’est ma responsabilité.
Se recentrer sur ce qui nous appartient, c’est se libérer de l’ingérence et du besoin de contrôler.
Il ne s'agit pas d'égoïsme mais de l'art de poser des limites saines. (En savoir plus)
6. 🌟 Tu es utile dès que tu choisis de contribuer
Tu n’as pas besoin d’un statut, d’un diplôme ou d’une reconnaissance extérieure pour avoir de la valeur.
Tu es utile parce que tu es vivant·e, et que tu peux choisir ici et maintenant de contribuer à la vie des autres. Par ta voix, un geste, une présence.
💬 Ce que je retiens…
Ce livre m’a permis d'expérimenter différemment mon quotidien.
Il m’a offert un regard plus clair, plus apaisé, sur les relations humaines, sur ma propre histoire, sur mon chemin.
Et surtout, il m’a rappelé que je suis libre de créer ma vie, au lieu de la subir.
🖋️Mes mots pour conclure
Ce texte est un résumé personnel et subjectif, né de ma lecture du livre Avoir le courage de ne pas être aimé, d'Ichiro Kishimi & Fumitake Koga, autour de la pensée d’Alfred Adler.
J’ai eu envie d’en partager ici l’essence, car il rejoint ce que je souhaite semer à travers mes créations : un espace pour s’explorer, se libérer, se relier… et peut-être oser être un peu plus soi.
Je vous invite à lire cet ouvrage pour expérimenter une compréhension plus profonde, ou simplement à vous renseigner sur la psychologie adlérienne afin d'approfondir ces réflexions.
🕊️ Et vous ?
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Pour mieux comprendre cet article :
PS : Le point 5 "Ce qui ne t’appartient pas ne te regarde pas" est délicat. J'aimerais donc que l'on s'attarde dessus pour être sûr de bien se comprendre.
L’un des enseignements clés d’Adler est de séparer les tâches : ce qui t’appartient (tes pensées, tes émotions, tes choix), et ce qui appartient à l’autre (ses jugements, ses décisions, son chemin).
Par exemple :
👉 Ce que l’autre pense de toi, c’est sa tâche.
👉 Ce que tu ressens, c’est ta responsabilité.
Mais attention : cela ne signifie pas “se fermer aux autres” ou “s’en moquer”. Il ne s’agit pas de fuir les conséquences de ses actes, ni de mépriser les émotions d’autrui.
La clé, c’est de sortir des mécanismes implicites, du chantage affectif, de la culpabilité obligée.
C’est de choisir la relation en conscience, avec respect, mais sans se sacrifier.
C’est de rester à l’écoute sans se confondre avec l’autre.
👉 On peut être profondément attentif, aimant, présent…
…sans pour autant porter les émotions ou les attentes qui ne nous appartiennent pas.
C’est un art délicat : celui de l’empathie libre, qui n’annule ni soi, ni l’autre.
➡️ Tu peux être responsable de tes choix, ouverte à la discussion, respectueuse des ressentis des autres…
➡️ Mais tu ne peux pas porter à leur place ce qu’ils décident de ressentir, ni te soumettre à leur déception si elle devient un levier de chantage affectif.
C’est exactement cela, l’art de poser une limite saine : faire ta part, rester dans le lien sans te laisser enfermer.
J'espère que c'est plus clair pour toi maintenant :)